Aujourd’hui, les propriétaires de chiens ou de chats peuvent payer une cotisation qui les assurent d’un remboursement partiel des frais vétérinaires. Cela fonctionne sur le même modèle que la mutuelle. Ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas auprès de l’assurance SantéVet.
 

Comme un enfant

La propriétaire d’Orin, une femelle rottweiler, l’a assuré dès son acquisition. Elle a examiné la situation comme s’il s’agissait de son enfant et a décidé de l’assurer de façon à ce « qu’il n’y ait pas de problème ».

Elle débourse donc mensuellement 40 euros afin que ses frais vétérinaires soient couverts à 90%.

C’est une décision dont elle se félicite sachant que la première année d’Orin a été fort agitée et aurait pu être fort coûteuse. Sans l’intervention de l’assurance, le montant des frais se seraient élevés à environ 5000 euros.

 

Un outil intéressant

Les clients du docteur John Smets ont de plus en plus recours à cette assurance. Une personne a d’ailleurs voulu affilier son petit lapin tout récemment.

Au fil du temps, les animaux de compagnie ont changé de statut. Ils sont devenus « un membre à part entière de la famille ».

De plus, en 15 ans, les pathologies traitées ont été multipliées par trois. Et, bien sûr, « il y a un coût à tout ça ».

Par conséquent, ce vétérinaire estime que l’assurance animale est un outil intéressant qui permet d’éviter les explosions de budget et les euthanasies pour des raisons financières.

Le principal assureur en santé animale, chez nous, est SantéVet. Pour le moment, il ne compte que quelques milliers d’adhérents mais son objectif est de convaincre 100 000 propriétaires d’animaux en 5 ans.

Source de l’article:www.rtbf.be